A l’échelle mondiale
Selon la NOAA, la National Oceanic and Atmospheric Administration, les anomalies de températures à l’échelle mondiale (terres+océans) placent pour le moment l’année 2020 (sur la période janvier-août) à la seconde place des années les plus chaudes observées depuis le début des relevés météo.
Les 8 premiers mois de 2020 affichent une anomalie positive de 1.03°C, juste derrière l’année 2016 (+1.08°C), et devant 2017 (+0.95°C) et 2019 (+0.94°C).
Si cette tendance se confirme, cette année 2020 figurera sur le podium des années le plus chaudes enregistrées à l’échelle mondiale depuis le début des relevés météorologiques. Pour le moment, 2016 (+1°C) et 2019 (+0.95°C) sont selon la NOAA, les deux années les plus chaudes. La position actuelle de cette année 2020, très proche de l'année 2016, peut en faire la nouvelle année la plus chaude à l'échelle de la planète !
A l’échelle européenne
En Europe, sur les 8 premiers mois de l’année 2020, l’anomalie atteint +2.08°C, devant 2018 (+1.93°C) et 2014 (+ 1.88°C).
L'année 2018 a été selon la NOAA, la plus chaude observée sur le Vieux Continent (+1.87°C) juste devant 2019 (+1.83°C).
A ce rythme 2020 est en passe de devenir l’année la plus chaude jamais observée à l'échelle européenne.
En France
Depuis le début de l’année, tous les mois enregistrent une anomalie thermique positive et septembre n’échappera pas à cette tendance.
Le premier semestre 2020 a été rappelons-le été le plus chaud jamais enregistré dans l’hexagone.
Pour le moment c’est l’année 2018 qui est la plus chaude jamais observée en France (+1.4°C) devant 2014 (+1.2°C) et 2019 (+1.1°C) par rapport à la moyenne de référence 1981-2010.
L’anomalie thermique provisoire, sur 8 mois (janvier-août), atteint en France +1.7°C !
2020 pourrait ainsi détrôner 2018. Verdict final dans 4 mois…
Sébastien DECAUX
