En cette fin novembre, le fond de l’air se refroidit et s’accompagne d’une bise de nord-est qui accentue la sensation de froid. Pour mesurer l’impact du vent sur la peau exposée à l’air ambiant on utilise un indice appelé « windchill » en anglais ou refroidissement éolien.
Le windchill caractérise la température ressentie sous l'effet du vent par l'organisme. Elle est plus froide que la température ambiante de l'air.
Comme le montre le schéma, un sujet exposé au vent n'est plus protégé par sa chaleur corporelle. Sans vent, notre corps à 37°C maintient une enveloppe protectrice autour de nous qui aide à lutter contre le froid.
Mais lorsque le vent souffle, cette enveloppe protectrice est balayée par le vent, d’où une impression de froid renforcée.
En effet, d’une part le vent augmente la perte de chaleur et d'autre part, la rapidité avec laquelle se perd la chaleur augmente proportionnellement à la vitesse du vent. C’est pourquoi avec un vent nul, lorsque le thermomètre affiche 0°C, le ressenti est de 0 mais avec la même température extérieure et un vent à 40 km/h, le ressenti est de -7 !
